Forte d’une expérience de 15 ans dans l’accompagnement en orthophonie de personnes adultes porteuses de troubles neurocognitifs, comme la Maladie d’Alzheimer, Sonia Michalon partage et transmet son expérience à ses collègues orthophonistes à travers son organisme de formation : “Sonia Michalon Formations”.
Elle leur donne des clés pour
Elle forme des orthophonistes en France, Paris, Lille, Lyon, Strasbourg, Montpellier, Marseille, Tours, Bordeaux, et dans le monde entier : Maroc, Nouvelle Calédonie, Canada francophone…
Après avoir renforcé les connaissances de ses collègues orthophonistes sur la compréhension des maladies neurodégénératives et plus spécifiquement de la Maladie d’Alzheimer, Sonia Michalon propose dans sa méthode de formation, de replacer LA COMMUNICATION au centre des échanges avec le patient.
Elle leur démontre que LA COMMUNICATION est au cœur de différentes habiletés cognitives.
A travers la mise en lumière de la COMMUNICATION COGNITIVE (ce sont les habiletés cognitives qui sous-entendent le langage oral), de la COMMUNICATION ÉMOTIONNELLE, de la COMMUNICATION MOTIVATIONNELLE, il va être possible de mieux comprendre les patients grâce à un BILAN COGNITIF DU LANGAGE ET DE LA COMMUNICATION.
L’orthophoniste arrivera ensuite à mieux appréhender les éventuelles difficultés dans la gestion des interactions interpersonnelles.
A partir du bilan, l’orthophoniste pourra également proposer un projet thérapeutique adapté.
Exemple : Dans le cas d’une personne atteinte de maladie d’Alzheimer, une capacité fondamentale qui va décliner est la mémoire sémantique, la mémoire des mots. L’association d’un mot avec un objet devient impossible. En perdant le sens, la personne perd les mots.
D’abord les mots les plus rares puis les mots les plus fréquents.
Et étrangement, ce qui résiste, ce sont LES ÉMOTIONS. Il y a une dissociation qui se fait. Tout le cerveau n’est pas soumis à la maladie de la même manière.
Si elle sourit au patient, il est tout à fait capable de lui sourire en retour. Sourire, c’est imprimer une émotion sur un visage. C’est surtout communiquer.
A un stade avancé de la maladie d’Alzheimer, LES ÉMOTIONS deviennent par conséquent un point d’appui pour entrer en communication avec les personnes et la renforcer. La communication devient adaptée aux perturbations cognitives. On utilise ce qui est encore à la portée de la personne.
Afin de renforcer les habiletés émotionnelles de ses patients, le Dr Sonia Michalon est à l’initiative de la création d’un jeu qui s’appelle ComEmotion, qui permet de travailler à la fois sur l’expression faciale émotionnelle mais également sur la reconnaissance d’expressions faciales émotionnelles.
Maintenir une COMMUNICATION VIVANTE, améliore la qualité de vie des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer et de leurs aidants de façon positive !